Plusieurs chroniques à signaler sur le polar de Thierry Di Rollo, Les Solitudes de l'ours blanc.

 

La première est sur le blog d'Unwalkers :

"Et pourtant il en tire une belle histoire, créant une empathie du lecteur aux personnages, il y a aussi une brume comme dans bankgreen, une brume qui se distille dans notre cerveau pour se demander, mais putain, attend qui est qui ? Rajouter à cela un travail de forme judicieux, des chapitres par perso, avec des intermèdes, qui brouillent les pistes. Parfait.

Auteur sous estime du moins je le pense, il frappe fort chez actu SF avec un roman rapide qui se délie, se replie tout au long du fil de la trame."

 

Qui nous offre en prime une interview de l'auteur :

"Sur une trame à deux balles, voire plus si le chargeur était plein, tu éclates le genre de la vengeance. Comment t’as fait, et pourquoi la vengeance ? T’as les dents en ce moment ?

Ce n’est pas la première fois que je traite ce sujet. Déjà, dans « Les trois reliques d’Orvil Fisher », il s’agissait d’une vengeance froide. Pourquoi ce thème? Parce qu’il est d’abord terriblement humain, quoi qu’on en dise; c’est une des principales signatures de notre chère espèce de primates prétendument évolués. Et à ce titre, elle nous renvoie à nous-mêmes, à notre capacité plus ou moins ferme et déterminée à encaisser et passer à autre chose. Certains êtres humains n’arrivent pas à passer à autre chose. Et c’est cette obstination obsessionnelle qui me fascine, toujours vaine mais irrépressible. C’est le côté inéluctable que j’essaie de comprendre. Sans y parvenir, bien sûr, mais ça, c’est une autre histoire."

 

L'autre chronique est à retrouver sur le blog Contre-Critique :

"Toujours sinueux et sombre, "Les Solitudes de l'ours blanc" devient malgré tout lumineux en fin de parcours. Et son côté philosophique ravira les amoureux de la pensée.

Court et dense, ce polar noir est une expérience à tenter."