Connexion

Johan HELIOT

Photo de Johan HELIOT

Johan Heliot publie sa première nouvelle en 1999. Rapidement, une soixantaine d’autres suivent, dans des supports aussi variés que les revues Galaxies, Bifrost, Faëries, et les anthologies Escales 2000 et 2001 (Fleuve Noir) ou, plus récemment, Dragons (Calmann-Lévy) et Rois et Capitaines (Imaginales-Mnémos).

Parallèlement, un premier roman très remarqué, La Lune seule le sait, paraît aux éditions Mnémos et obtient le Prix Rosny aîné en 2001. Suivent Reconquérants et Pandémonium. Après ces incursions dans le territoire de l’uchronie et du steampunk, il séduit tour à tour les professionnels, la critique puis les amateurs de romanesque authentique, avec aujourd’hui trente-cinq titres à son actif, aussi bien pour adultes que pour les plus jeunes lecteurs. C’est sans doute de l’enseignement, qu’il a pratiqué avec passion (il suffit de l’avoir vu prendre en main une classe pour savoir que l’Éducation nationale a perdu un excellent professeur !), que lui vient sa capacité peu commune à tenir en haleine ses lecteurs.

L’Histoire, qui le fascine depuis toujours, est à l’origine de sa passion des personnages issus de notre passé récent, qu’il s’agisse d’insurgés (Louise Michel) ou de voyous ralliés à l’ordre (Vidocq). Son côté iconoclaste l’a même poussé à faire de Jules Verne, dans La Lune seule le sait, un agitateur anti-napoléonien (Le Petit, bien sûr !)…

Le reste du temps, cet ex-professeur de lycée professionnel de Lettres / Histoire – qui s’est récemment installé à Épinal – participe à de nombreuses conférences et anime des ateliers d’écriture (comme à l’École Supérieure d'Art de Lorraine-Épinal). C’est aussi un intervenant très apprécié dans les classes de collège et de lycée. Plébiscité aussi bien par le lectorat jeunesse que par les adultes, Johan Heliot s’est imposé comme l’un des maîtres incontestés de l’imaginaire français.

Voir site ecriVosges.

Au boulot, les robots...
Appel d'Air