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Collection Perles d'Épice
Épuisé Épuisé

Livre papier
978-2-917689-22-6
Parution : 1 janvier 2000

180 pages

Prix de vente : 10,10 €

Traducteur·trice : Jacqueline DOLISI
Illustrateur (couverture) : MANCHU

Les Vestiges de l'Automne

Deux cents ans après le Nouveau Printemps, le Peuple a rebâti une civilisation sur les ruines de la Grande Planète.

Elles réservent toutefois bien des surprises aux héritiers de l’Humanité. Ainsi, une colonie oubliée de Seigneurs-de-la-Mer a survécu au Long Hiver en se réfugiant sur les rives de ce qui a été, un jour, la Méditerranée. Et lorsque la troublante Thalarne propose à Nortekku de partir à leur rencontre, il est loin d’imaginer la détresse des derniers survivants des anciennes races.

Mais leur désespoir est peut-être l’ultime legs de leurs mystérieux ancêtres.

Robert Silverberg est incontestablement l’un des grands maîtres de la littérature anglo-saxonne. Les Vestiges de l’automne clôt la trilogie ouverte avec À la fin de l’hiver et La Reine du printemps. Du troisième tome prévu à l’origine est née cette longue novella inédite, qui s’affranchit des premiers volumes tout en en préservant l’esprit. Un esprit que l’on retrouve dans le synopsis du roman qui aurait dû achever la trilogie et qui vous est présenté en édition bilingue.

Revue de presse :

 

"« Je hais les voyages et les explorateurs », cette phrase de Claude Lévi-Strauss aurait pu figurer en incipit (quoique pour des motifs différents) de cette longue et belle nouvelle pas très éloignée des royaumes du Mur, un autre ouvrage de Robert Silverberg. Une réflexion sur l’Histoire qui se prolonge dans la préface de Gérard Klein. A 10 euros c’est un somptueux cadeau." le blog de Soleil Vert

 

"Un texte très bien écrit et très bien traduit. Une novella qui se déguste avec grand plaisir et qui nous donne juste envie de découvrir les romans qui préfigurent à cette novella. (...) Un très beau texte à ne pas rater, surtout si l'on apprécie l'auteur." Julien du blog des Naufragés volontaires.

 

"C’est une réussite. Il résulte de cette maturation un texte épuré, très évocateur du meilleur de Jack Vance, posant sans s’y appesantir les profils de ce monde qui n’est plus expressément assimilé à notre planète, des peuples qui y vivent ou s’y éteignent, avec une légèreté, une économie de moyens, mais pourtant une véracité mélancolique qui font paradoxalement se féliciter, en lisant à la fin de l’ouvrage, le synopsis touffus du roman qui était projeté de la radinerie de l’éditeur. Un grand texte, en petit format, un texte précieux, à lire absolument." Une chronique dans Galaxies NS n°10 (de Pierre Gévart)

 

"Une novella qui offre un moment de lecture vraiment sympathique et qui m'a donné envie de découvrir plus en avant les autres écrits de l'auteur. Une intrigue vraiment bien construite, peut être juste un peu trop linéaire, avec des personnages attachants et captivants et une plume efficace." Blog de BlackWolf

 

"On regrettera donc que Silverberg n’ait pu achever sa trilogie, tout en remerciant les éditions ActuSF d’avoir compilé ce livre fort intéressant. Au passage, le synopsis permet de découvrir également le travail d’imagination de Silverberg avant l’étape d’écriture de ses romans" Guillaume sur le Traqueur Stellaire

 

"Sous cette intrigue déjà prenante en elle-même, se dessine une réflexion globale sur la dimension cyclique de l’histoire, le caractère éphémère de toute civilisation et toute espèce, un pessimisme corrigé par l’optimisme de cet éternel retour, aucune catastrophe n’engendrant d’éradication définitive ; sous réserve de stimuli divers, peuple, civilisation, espèce possèdent le potentiel de se transcender vers un progrès réaffirmé. Belle conclusion pour un humaniste envers et contre tout." Une critique de maestro

 

"Robert Silverberg est un écrivain précieux. Quasi rien de ce qu’il écrit n’est indifférent. Et quand on peut mettre la main sur un inédit, c’est un bonheur. Ce qu’a fait Actusf, petite mais intelligente maison d’édition. (...). Cette nouvelle est très belle." Jean-Claude Vantroyen dans Le Soir

 

"Robert Silverberg interroge de façon humaniste le passage entre vérité historique et établissement de nouvelles légendes. Il questionne aussi la morale : doit-on piller ouvertement un peuple mourant ou attendre sa mort. Peut-être nos explorateurs ne comprennent-ils que ce qu’ils veulent bien lorsque les derniers survivants semblent leur demander comment mourir par l’intermédiaire de leur traducteur ? Il oppose un couple aux idées bien différentes de l’archéologie, de l’anthropologie et du pillage de peuple qui se demandent si l’on doit les ramener, et s’en servir comme bêtes de cirque, ou leur apprendre à mourir. L’autre intérêt de cette parution est de donner en supplément le synopsis du roman avorté, le background des personnages, des différentes planêtes et citées ainsi que ceux des peuples en présence et la chronologie globale de la trilogie (en vo). Une novella très émouvante qui pose les vrais questions sur la fabrication de la vérité historique grâce à l’archéologie et l’anthropologie." Taly sur son blog

 

"Un excellent court roman (longue nouvelle) qui laisse un goût de trop peu. Et pourtant j’étais partant pour lire 500 pages sur cette grande planète. Après les grands anciens comme Jack Vance, George R. R. Martin, Michael Moorcock, c’est au tour de Robert Silverberg de faire son apparition chez ActuSF. On ne peut que souhaiter à l’éditeur d’encore nous sortir d’agréables perles comme celle-ci. La lecture de ces vestiges de l’automne me donne envie de lire les deux tomes précédents (qui m’attendent toujours dans ma bibliothèque). Sans aucun doute un livre à ne pas rater. Oui, j’ai aimé. Et je le dis haut et fort !" Marc Van Buggenhout sur son blog

 

"Au final, l’intrigue de la nouvelle se tient, s’articulant autour des thèmes de fin de civilisation, de pillage du patrimoine et de droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (l’objectif d’exhibition des Seigneurs-de-la-Mer m’a beaucoup fait penser à Cannibale de Didier Daenninckx dans lequel il raconte comment il n’y a pas si longtemps encore, des hommes en exposaient d’autres dans des zoos). Silverberg se fait ethnologue et on sent déjà dans cette nouvelle tout le potentiel romanesque et émotionnel qui aurait sous-tendu le roman." Sandrine Brugot Maillard sur Mes Imaginaires

 

"En 134 pages seulement, Silverberg écrit une historie passionnante, dotée de personnages développés et attachants, dans un univers cohérent et riche, et très joliment écrite ce qui ne gâche rien. "Les vestiges de l’automne" a le charme descriptif de Majipoor (dont j’ai détesté le "héros"), mais avec, ici, des personnages charmants et une histoire, devrais-je écrire une Histoire ?, ramifiée et riche." Gromavar sur Quoi de neuf sur ma pile