Sommaire
- Préface (Lucie Chenu)
- Manière noire
- Mon journal mental
- Une Rencontre diaphane
- De l'autre côté du miroir
- Forage
- Dernier souffle
- La Visiteuse des tombes
Collection
Les Trois Souhaits
Disponible
Livre numérique
978-2-36629-019-6
978-2-36629-018-9
Parution :
27 mars 2012
Auteur·trice de la préface :
Lucie CHENU
Illustrateur·trice (couverture) :
Alex CHERRY
Existe aussi en papier.
« Lundi 1. C'est l'odeur qui m'a réveillé, bizarre, m'arrachant à ma plongée profonde pour me ramener vers la surface de ma conscience. Je veux dire que je me suis réveillé avec une odeur dans les narines, incongrue, et qu'à ce seul indice je me suis souvenu de tout, tout de suite. Une odeur de pharmacopée, donc d'hôpital, vous sentez ce que je veux dire ? A ce moment précis, je me suis senti étrangement gêné aux entournures. Alors j'ai juste voulu déplacer un peu les draps, bouger la main. Et là, plus rien, nada, comme si je n'avais plus de mains. » Extrait de Mon Journal Mental.
Pas tout à fait mort... pas complètement vivant... les héros de Jean-Michel Calvez dansent avec la Faucheuse d'un côté ou de l'autre de la vie. Une danse colorée et changeante ! Les sept textes de ce recueil fantastique abordent la mort avec des approches étonnantes, parfois légères, parfois graves, mélange de drame et d'ironie. Et quand ils s'éloignent du grand final de la vie, c'est pour mieux sculpter les corps et explorer les âmes des artistes.
Après une demi-douzaine de romans (STYx, L'Arène des Géants, La Boucle d'octobre...), Manières Noires est le premier recueil de nouvelles de Jean-Michel Calvez.
« Du drame à la comédie, tout est noir, mais ce noir se décline, se voit, d'une multitude de façons différentes. On rit, on tremble, on pleure. On ressent, beaucoup ; on goûte. Jusqu'au titre qui fait référence à la gravure, au polar, ou, qui sait, à la physique, avec la « matière noire », ces Manières noires sont infiniment variées. » Extrait de la préface de Lucie Chenu
Revue de presse :
"Le grotesque et l’humour trouvent ici bonne place pour redonner au lecteur un souffle autre que putride. Car c’est bien cette idée qui se colle à vous lorsque l’on referme le livre. Une odeur, un goût de mort dont on a envie de se débarrasser. Une macabre réussite, donc." Carine sur son blog
"Jean-Michel Calvez a en effet un talent particulier pour mettre des ambiances en place, pour que le style ne vienne surtout rien déranger ni faire sauter le lecteur hors du texte, et moi, les ambiances, c’est précisément ce qui me parle. Alors même quand les nouvelles parlent moins de vie que de mort, quand la plupart des protagonistes finissent plus morts que vifs, je ne boude pas mon plaisir. J’ai tout simplement adoré ce recueil. J’ai suivi les veufs éplorés, le soldat revenu de l’horreur, le blessé sur son lit d’hôpital, l’ombre discrète le long des allées du cimetière. J’ai même retrouvé non sans plaisir l’oncle Hadrien, bien qu’un traumatisme durable, à cause de lui, m’empêche de regarder seulement une boîte de Mon Chéri sans frémir." Oph sur son blog
"Le rapport à la mort dans ces nouvelles est toujours troublant, polymorphe, un jeu du chat et de la souris où l’on ne sait jamais qui gagne ou qui perd, c’est bien au-delà de cela. La Mort est souvent début, renouveau, recommencement et ce recueil intrigue, fascine, émeut et dérange tout à la fois. Et c’est à mes yeux le signe d’un grand talent, d’une grande force. Jean-Michel Calvez nous offrir ici grâce aux jeunes éditions d’ActuSf, Les trois Souhaits, un grand ouvrage malgré sa petite taille et son prix modique, un recueil qui se dévore sans modération et qui nous permet de découvrir la production de Jean-Michel Calvez dans deux registres où nous ne l’attendions pas forcément et où il excelle tout particulièrement. Un régal et un baume pour l’esprit, des textes intelligents et sensibles qui donnent à réfléchir, une belle réflexion sur l’homme, la mort et l’amour, pas de doute c’est du Jean-Michel Calvez. Et du bon, croyez-moi !!" Chaperon Rouge sur son Psychovision
"Cette lecture n’est pas déprimante, loin de là. Jean-Michel Calvez semble s’être fixé un défi assez gonflé : nous raconter la mort avec légèreté et douceur. Un pari audacieux qu’il a relevé et emporté.(...) Je recommande donc ce recueil, qui bien que visitant des contrées un peu repoussantes, réussit à éclairer son thème obscur sous un nouveau jour, un recueil qui actualise les clichés gothiques, en les transfigurant pour les immiscer dans un autre genre. " Li Cam sur son Myspace
"Voilà un livre tout petit, mais qu’est-ce qu’il est beau ! Beau et subtil, ce premier recueil (après une poignée de romans) de Calvez ! Sept nouvelles naviguant dans les méandres du fantastique, sept textes noirs et souvent grinçants, sorte de condensé d’une comédie humaine onirique et ironique, inquiétante et drolatique, avec la Mort comme personnage principal. On retiendra (au hasard et en toute partialité, parce que n’importe lequel des autres textes aurait pu l’être) le superbe Dernier souffle, naguère paru dans la belle anthologie d’Anne Duguël. Parfums mortels aux éditions Malpertuis. Un sacré talent !" Christian Robin dans Le Courrier Français.
"On retrouve avec plaisir le style littéraire de Jean-Michel Calvez, parfois poétique, souvent tranchant, mélange de romantisme et de gothique, au frontière de l’introspection, à l’orée de l’au-delà. (...).Entre réalisme, fantasme et gothique romantique, Jean-Michel Calvez nous offre un aspect nouveau de son écriture mais qui garde la grandeur de sa plume." Herveline sur le site de la librairie Soleil Vert