Aliette DE BODARD

Née à New York, Aliette de Bodard grandit à Paris avant de partir, le temps de quelques années, à Londres, où elle découvre la science-fiction et la fantasy, et écrit ses premiers textes. De retour à Paris pour ses études, elle intègre l’École Polytechnique, sans cesser de produire des histoires courtes et des romans. Découverte en 2006 par Jetse de Vries pour la prestigieuse revue britannique Interzone, elle gagne Writers of the Future en 2007, et est nominée pour le Prix Campbell du Meilleur Jeune Écrivain en 2009, finissant deuxième, trois votes derrière le lauréat David Anthony Durham. ? D’origine franco-vietnamienne, elle est fascinée par l’histoire et la mythologie, en particulier celles de cultures non occidentales telles que la Chine Ancienne ou la Mésoamérique, préoccupations qui se retrouvent dans ses textes, aussi bien uchronies que fantasy.  Son premier roman, D’obsidienne et de sang, une fantasy aztèque mâtinée d’intrigue policière, est publié en 2010 par Angry Robot, et traduit en français en 2011 par les éditions Eclipse. Ses nouvelles, elles, se retrouvent dans les pages de revues telles qu’Interzone, Asimov’s ou encore Realms of Fantasy, et sont finalistes pour le prix Nebula (pour The Jaguar House, in Shadow), et pour les British Science Fiction Awards (pour The Shipmaker).